Le conseil de Viviane qui m’a poussé à retravailler la façon dont je présente un sujet de recherche est le suivant : la lourdeur d’un texte nuit à sa clarté. J’ai tendance à ajouter des mots inutiles à mes propos afin de formuler de belles phrases, mais, comme l’a mentionné Viviane, la vulgarisation « n’est pas un concours de littérature ». Un long monologue, aussi beau soit-il, est difficile à comprendre; il vaut mieux aller directement au but afin d’en dire plus en disant moins. Cela est particulièrement vrai lorsqu’on présente un nouveau concept à des enfants, qui ne retiennent que quelques éléments à la fois. Notre projet auprès des élèves de maternelle aurait donc été largement amélioré si nous avions enlevé des passages et raccourci des phrases dans l’histoire du petit Feuillu et dans les explications scientifiques du vieux chêne. Nous nous sommes ajustées lors de la visite à l’Académie, puisque l’histoire était trop lourde et n’intéressait pas autant les jeunes que notre jeu interactif. Le récit, qui durait presque 3 minutes, nous éloignait de la question à laquelle nous tentions de répondre. Les enfants ne pouvaient donc pas savoir ce qui était essentiel à retenir.