Je me réveille en sursaut. J’ai entendu du verre se fracasser dans ma maison. Je me dépêche pour aller voir de quoi il s’agit. J’observe un corbeau noir dans une marée de sang, de morceau d’encéphale et des éclats de verre. À côté, la photo de moi enfant disséquant mon premier renard en fracas. Au moins, mon prix Nobel de 2050 qui était à côté est intact. Au même moment j’aperçois un de mes gardes du corps qui m’a été attribué de l’autre côté de la chambre.
Il me dit : Dr.Powell, le président demande à vous voir aujourd’hui. Venez avec nous.
Je hoche la tête et lui demande de me donner 15 minutes pour que je m’habille et prennent mon Glock 17 pour ma protection contre les bêtes. Il veut me voir pour que je lui explique où nous en sommes avec nos recherches concernant le comportement violent des animaux envers les humains. Depuis plus de 5 ans, les animaux ne semblent plus avoir ce regard de peur face aux humains, mais maintenant les attaquent sans scrupule causant plus de 8000 décès par jours. Le monde n’est plus pareil, on est revenu à une époque primitive. Il y a environ deux ans, on m’a assigné la responsabilité de diriger le groupe de recherche pour pouvoir isoler la cause de cette révolte de la faune, et d’y mettre fin. Le président m’a choisi, car depuis plus 30 ans j’ai conclu énormément de recherche sur la faune et flore. Je m’habille et je sors de chez moi, pour me rendre au pentagone où je verrai le président. Dehors, le soleil brulant me fouette la peau et m’aveugle, m’empêchant de voir le ciel ayant une belle couleur bleue. Devant chez moi, il y a tout un cortège présidentiel, avec des gardes armés et un Lincoln blindé à fond. Selon les ingénieurs, même le plus gros des hippopotames ne pourrait pas renverser cette voiture. Dans la voiture, inquiet, je me prépare à quoi dire au président. Selon les travaux de notre équipe, le comportement agressif serait lié l’ingurgitation d’un neurotransmetteur nommé coléroïde qui est composé acétylcholine responsable pour le mouvement des muscles et d’un autre composé chimique inconnu pour le moment. Cela cause énormément d’agressivité chez l’organisme envers les autres organismes qui n'ont pas le neurotransmetteur dans leur système. Cette molécule chimique introduirait le monde animal à travers les plantes et ensuite contaminerait la chaine alimentaire. Ceci est la seule preuve concrète que j’ai vue. Actuellement, je suis le seul à avoir vu ces données, tard le soir au laboratoire. Depuis une idée me trame dans la tête et fait écho sans cesse. De nulle part, il pigeon vient se cogner à ma vitre, laissant une tache de sang flagrante sur la fenêtre. De l’autre fenêtre à ma gauche, je perçois des gorilles énormes se frappant la poitrine, avec des cadavres à leurs pieds. Les villes ne sont plus, il reste seulement des petits villages où les gens restants sont solidaires et se défendent contre la menace.